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Découvrez l'Etoile montante de cette semaine l'Architecte FANSI DJEUKOUA Christolle 24ans


Aux parures africaines tête toujours voilée, elle est une passionnée des relations entre art de la mode et architecture. Architecte-chercheur, elle à une analyse pointillée des théories de l’architecture qui lui permette de produire des Projets aux dimensions internationales.
''L’environnement m’inspire : la nature de par son équilibre et l’Homme de par sa singularité et sa complexité. Créer de l’émotion et des sensations au travers de l’architecture est véritablement une source de motivation. En plus l’architecture bioclimatique ouvre la voie à de nombreuses possibilités même dans notre contexte actuel.'' 


Fille d’un papa encadreur de jeunesse et d’animation, aujourd’hui en retraite j’ai eu une enfance très joyeuse et épanouie grâce à toute son attention et surtout sa disponibilité. Comme j’aime à le dire il était toujours  présent pour nous des 17 hr à la maison à l’exception de ses périodes de voyage. Maman quant à elle nous a chouchouté par toute son affection, puisque maman à tout faire et qui sait tout faire ;  elle a toujours eu un droit de regard sur ma vie et celle de mes deux sœurs. J’ai ainsi grandi dans la plus belle ambiance possible sous le regard de l’éternel des armés, le seul vrai Dieu grâce à qui  à guéri ma mère d’une maladie dont les médecins n’arrivaient pas à trouver de réponse.
Mon parcourt scolaire a été des plus riche car ayant effectué mes études maternelles à Yaoundé, les études primaires à Bafoussam et les études secondaires à Bamenda. J’ai pratiquement effectué un parcourt sans fautes nu été l’échec au baccalauréat 2010 qui a véritablement forgé mon caractère et ma détermination. Moi qui n’avait jamais échoué et qui prenait tout pour acquis surtout dans le domaine académique.
Dieu veillant, j’ai réussi le concours de l’institut des beaux-arts de Foumban filière architecture en 2011 et en septembre 2017 j’ai obtenu mon diplôme d’architecte haut les mains. Et depuis cette période je travaille chez chorus architecture, centre de recherche en architecture basé au Cameroun dont je suis Co fondatrice…
Avez-vous des passions ? si oui lesquels ?
L’architecture, le design (valoriser des espaces,  parfois même les plus improbables)  le recyclage, le bricolage, la mode, la couleur et la danse…
            L’Homme est particulier, et l’ensemble des communautés dans lesquelles il réside engendre de la diversité. C’est mon véritable moteur : la reconnaissance de la pluralité ; Je hais l’assimilation et les styles
Mais actuellement ce qui me tient à cœur c’est le « women empowerment » et particulièrement la capacitation de la jeune fille. Il  y’a beaucoup de faille dans l’éducation de la jeune fille africaine. Ce qui a pour principale conséquence le complexe d’infériorité : manque de confiance en soi, auto rabaissement personnel et voir même par la société.
 Cette année (2018) avec Chorus, nous avons lancé le mouvement « i am crowned, and You » qui avait et a pour objectif principal la capacitation de la jeune fille et de la femme africaine.  Ceci m’a valu le surnom de «  la go au foulard », car pour moi mon foulard est ma couronne ; je me dois de la porter fièrement. Mon rêve serait que les femmes africaines puissent autant aimer si non plus leurs cheveux crépus, leurs foulards comme elles  le font avec les greffes brésiliennes, péruviennes, indiennes et autres.
Comment avez-vous ressenti l’appel à faire ce métier?
J’exerce le métier d’architecte aujourd’hui principalement grâce à mon père qui de par ses recherches à identifier cette formation qui m’a tout de suite séduite. En effet après l’obtention de mon baccalauréat C (mathématiques et physiques),  j’étais assez indécise quant à mes études universitaires. Comme je le disais à cette époque j’avais les capacités et le profil pour pratiquement toutes les filières mais rien ne m’intéressait jusqu’à ce que j’entende parler d’architecture.  C’est ainsi que je me lance dans l’aventure qui me permet d’exercer le plus beaux métier du monde…    
Dans quelles conditions c’est déroulé votre formation (aspect positif / négatif)?
Ma formation à l’institut des beaux-arts de Foumban, s’est déroulée dans des conditions très difficiles mais très enrichissantes dans l’ensemble. Faisant partie des premières promotions d’architectes formés au Cameroun,  c’était pas du tout facile en terme d’infrastructure. Néanmoins je suis très fière de la formation que j’ai acquise dans cette école riche en potentialité et en filière.
 Je ne déplore que le fait que très peu d’enseignant en architecture n’ ont aucune base en pédagogie, ce qui rend la transmission du savoir très difficile et compliqué. C’est d’ailleurs cette réalité qui me pousser à me fixer l’objectif de devenir enseignante d’université et de développer une technique d’enseignement propre à l’architecture. Je suis d’ailleurs sur la bonne voie puisque je suis actuellement doctorante (PHD)…
Les moments marquants de votre formation ?
Les premiers moments marquants de ma formation ce sont mes premiers dessins techniques avec le rapidograph. Il s’agissait en effet, d’un devoir ou il fallait dessiner à différentes échelles plusieurs murs de 10, 15 et 20. Oh ce fameux devoir m’a fait couler les larmes sérieusement, mais c’était un défi que j’ai relevé et qui m’a permis de réellement maitriser le dessin technique qui m’était jusque-là inconnue. Comme autre moment marquant de ma formation je pense qu’il est important de parler de ma première présentation de projet en public, c’était un moment très particulier dans ma vie. En effet j’avais tellement bien dessiné mon projet que l’enseignant n’arrivait pas à croire qu’une fille qui n’est pas passé par le lycée technique réussisse à effectuer de tel rendu après seulement quelques mois de cours. J’ai été outré par cet injustice puisque l’enseignant avait décréter sans preuves que j’avais demandé à un garçon de faire mon devoir à ma place, il m’a ainsi donné un 08/20 malgré le fait que mon travail méritait plus que ça. Outré par son accusation je décide d’effectué  un dessin en classe à l’instant pour prouver que le travail était bien le mien. Malheureusement même avec le dessin que je venais d’effectuer et la satisfaction du professeur en question et celle de toute l’assemblé ma note ne fut pas changer. Je suppose que c’était la fierté masculine. 
Ces deux expériences m’ont amené à travailler deux fois plus dure que les autres (filles et garçons) afin d’être sur d’être une bonne architecte d’abord et une femme par la suite. Cette détermination m’a permis d’être parmi les premières sinon la première architecte de notre école à avoir obtenu mon diplôme en n’effectuant que deux années en master ce qui jusque-là n’était pas chose aisée.
En somme ma formation par la grâce de Dieu a été très enrichissante et a contribué à faire de moi la femme pleine d’ambition que je suis aujourd’hui.
Depuis quand exercez-vous ce métier, et comment étaient les débuts?
J’ai bien envie de dire depuis toujours puisque cela semble faire une éternité, mais en réalité cela fait un an à peine que j’exerce ce formidable métier chez Chorus en tant que directrice design. C’est une aventure très intéressante dans la mesure où mon entourage me décrit comme étant une personne très pragmatique ; J’ai ainsi la possibilité de concrétiser la plupart de mes idées et de travailler sur plusieurs sujets en même temps.
Combien de projets avez-vous déjà menés ?
J’ai déjà mené de nombreux projets, je pense que celui qui m’a véritablement fait sortir de ma zone de confort c’est mon projet de fin d’étude intitulé : problématique des marchés à Douala, conception d’un marché écologique spécialisé en friperie vestimentaire dans les containers. Ce projet écologique avait pour concept de base la valorisation des déchets par les déchets, dans ce sens où la friperie vestimentaire est constitué de vêtements déjà portés qui se retrouve dans un marché fait de container maritime dernier voyage eux aussi considérer comme déchets dans le transport maritime. A cet élément froid et rigide qu’est l’acier corten, nous avons ajouté des fibres végétales et en particulier le bambou afin de créer un ensemble équilibré « acier vert – acier corten ».
Un autre projet dont j’aimerai parler c’est un immeuble d’habitation à Douala. Ce projet est un bloc architectonique qui capture l’âme du site et valorise celui-ci, ce en s’intégrant dans une allure à mi-chemin entre minimalisme et symbolisme. Les espaces fonctionnels ont été rigoureusement agencés tel que prescrit par le maitre d’ouvrage délégué.
En effet, un projet d’architecture ne se termine en réalité jamais, puisque l’architecte est toujours en train de faire évolué le travail, à l’améliorer même après la construction je me pose toujours des questions, et si j’avais mis tel élément à la place de celui-ci ? Et si…
Comme l’a dit quelqu’un l’architecture c’est un combat perpétuel ; et le doute ne quitte jamais l’architecte en fait c’est ce qui fait sa force



Comment trouvez-vous l’architecture de la ville ou vous êtes ?
Concernant l’architecture de la ville de Yaoundé où je me trouve maintenant et partant celles de toutes les grandes villes du Cameroun, je n’ai pas grand-chose à dire si ce n’est tout est à refaire. En dehors de quelques édifices qui méritent de rester pour des raisons de conservation de patrimoine, beaucoup trop de chose sont à refaire. Ce n’est pas du tout impossible loin de la, cela ne dépend que de la volonté politique puisque l’état camerounais à décider de former des architectes et ingénieurs, je pense qu’il est temps d’utiliser cette main d’œuvre jeune et dynamique qui ne demande qu’à servir. Prenons exemple sur le Rwanda 
Quels sont les difficultés rencontrées dans l’exercice de votre profession ?
Les difficultés rencontrées dans l’exercice dans cette profession d’architecte  au Cameroun sont énormes je pourrai écrire un livre comme réponse à cette question, je prefaire juste lister les difficultés principale pour moi :
-          la méconnaissance du travail de l’architecte, nous sommes plus perçus par la population comme étant des dessinateurs encore que ça  c’est pour ceux qui se disent un peu averti.
-          Tout le monde se déclare architecte au Cameroun : ingénieurs, topographes, géomètres, infographiste, techniciens, maçons… C’est un véritable fourre-tout  où même le camerounais qui a la volonté de consulter une véritable architecte ne se retrouve pas toujours devant la bonne porte. Et concernant ce problème je suis désolé de devoir pointer un doigt accusateur sur nos ainés architectes de l’ONAC qui se sont laisser infiltrer par des brebis galeuses qui ont posé leur signature sensé être si précieuse sur des projets qui ne respectaient aucunes normes recevant ainsi en contre parti quelques billets. Sinon expliquer moi pourquoi nos villes sont si peu attrayantes, que dis-je nos villes sont invivables et pourtant bon nombre de projets construits porte la signature d’un architecte. Chers ainé, il est encore temps de mener le bon combat, luttons ensemble pour la revalorisation de la profession d’architecte au Cameroun pour une véritable émergence.
-          Comme autre problème qui minent réellement ce métier c’est le fait que beaucoup de personne y compris mes confères architectes pensent que l’architecture = rendu 3D. Je ne refuse pas que c’est un élément de matérialisation de la pensé d’un architecte. MAIS SOYONS CLAIR L’ARCHITECTURE C’EST BEAUCOUPL PLUS QUE CA. Ne tuez pas le concept, au profit du commerce.
-          Autre difficulté pour moi serait le fait d’être jeune, eh oui certains nous traite de fer de lance de la nation mais en réalité être jeune dans notre contexte veut dire « ne rien connaitre ». On vous demande de l’expérience, sans vous donner l’opportunité de pouvoir en acquérir en travaillant sur de véritable projet : quel paradoxe et ceci dans nos pays n’est pas le propre à l’architecture, c’est partout pareil.
-          Le fait d’être en plus une personne de sexe féminin n’arrange pas du tous les choses.
-          Comme difficulté technique, le manque d’audace des ingénieurs camerounais ne donne pas réellement la possibilité aux architectes qui en  ont l’opportunité de réaliser leurs idées ; et de véritablement s’exprimer. L’utilisation de matériaux et de techniques de construction qui ne se limite qu’à une poignée ne donne pas également de grandes possibilités.
-          Le manque d’industries de fabrication de matériaux de construction bio sourcés rendent difficile la matérialisation de l’architecture bioclimatique qui est l’avenir, et la seule véritable solution pour le rééquilibrage des écosystèmes.
-          Pour terminer je parlerai des clients qui ne nous rendent pas toujours la tâche facile surtout parce qu’ils ne veulent pas nous laisser faire notre travail comme il le faut.
Comment les surmontez-vous ?
Je surmonte ses difficultés par beaucoup de travail et par la détermination que les choses vont changer. Grace a tous mes alliés de chorus (Cédrix, john Joseph, Gaithan, David, Thierry, Gaithan, Jacky,Jed, père Ouakam, Lionel et tous les autres).  je pense que petit à petit nous allons considérablement contribuer à redresser la situation au tant que faire ce peux. Grace au professionnalisme que nous exerçons et aux différentes conférences, ateliers que nous  organisons pour discuter sur ces problèmes.  Surtout éduquer et éveiller l’esprit des populations sur des  éléments clés; mettre la main à la pâte, bouger les lignes.
Parlez-nous de votre meilleur projet ?
Je ne saurais parler d’un projet en particulier et l’étiqueté en tant que meilleur projet. En réalité le projet ne se termine jamais c’est une perpétuel évolution. Et de projet en projet on acquière de la maturité mais le doute ne nous quitte jamais.
Actuellement je travaille encore pour avoir un projet réellement abouti où j’y aurai mis un peu de mon être. Qu’à cela ne tienne chaque sourire visible sur les lèvres de tous les clients qui sont satisfaits de notre travail élève immédiatement tout projet au rang de meilleur.
Comment sont vos rapports avec vos confrères ?

Entre mes confrères architecte formés au Cameroun et moi, je pense qu’il règne une ambiance très conviviale. Bien que n’ayant pas toujours la même vision concernant l’architecture nous vivions les mêmes réalités et nous nous serons les coudes.
 Quand à nos confrères ainés membres de l’ONAC, j’entretiens avec eux un rapport très distant en dehors de la poignée qui considère que nous jeunes architectes formés au Cameroun nous pouvons également apporter une pierre pour la construction de l’édifice.



Avez-vous un modèle dans le métier ? si oui qui est-ce ?  et pourquoi?

Bien sûr que j’ai des modèles dans ce métier, je commencerais par parler de celui qui est beaucoup plus proches de moi, lui qui a su me tenir par main et m’aider à aller plus loin, lui dont j’admire la force de caractère, l’assurance et la détermination. C’est un jeune architecte qui va certainement aller loin grâce au travail qu’il effectue. Très perfectionniste et exigeant, il sait toujours comment te faire repousser tes limites. Il s’agit du CEO de Chorus architecture, M. Tsambang Fokou Stève Cédrix sans qui je ne serai l’architecte que je suis aujourd’hui, autre fois camarade de classe, aujourd’hui collègue, éternel meilleur ami et demain bien plus…
            Comme autre modèle je ne peux oublier l’architecte Ouakam Guy, qui nous pris sous son aile et n’a cessé de m’encourager moi particulièrement et de me réconforter pendant les moments difficiles. Je prie pour avoir autant de force et de détermination à son âge. Sa volonté d’apprendre et de transmettre représente un véritable exemple pour moi.
            J’ai un autre modèle si loin mais si près en même temps, il s’agit de l’architecte Manuel fournier qui nous guide dans le choix que Chorus a fait de s’aventurer sur le chemin de l’architecture bioclimatique. Je n’oublierai pas de parler de plan Africa ou d’Herman Kanté qui sont des exemples à suivre.
Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive ?
L’environnement m’inspire : la nature de par son équilibre et l’Homme de par sa singularité et sa complexité. Créer de l’émotion et des sensations au travers de l’architecture est véritablement une source de motivation. En plus l’architecture bioclimatique ouvre la voie à de nombreuses possibilités même dans notre contexte actuel. 


Avez-vous un message à passer à nos lecteurs, ou à nos dirigeants ?
Le message que je souhaite passer au lecteur est celui-ci ; l’architecte a tout sa place dans le contexte camerounais. Faites-nous donc confiance car sans vos besoins ; il y a pas véritablement architecture. Rentabiliser et sécuriser vos investissements en passant par un architecte.
A nos dirigeants, je demande juste de prendre exemple sur les autres pays africain qui font la différence  afin de faire mieux que ceux ci ; ce n’est pas impossible de changer les choses au Cameroun.








Nous vous remercions pour ce moment accordé à PEARLs  et nous vous souhaitons le meilleur dans l'exercice de votre profession.






















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