Tout ce qui m’entoure m’inspire : ça
dépend surtout du projet. Ça peut être la nature, l’histoire, la société, la musique
et bien d’autre.
Ce qui me motive c’est le plaisir que je
procure à la personne à qui j’aménage l’espace. Il m’arrive parfois pendant la
conception d’avoir une soudaine envie d’y être à l’ instant et consommer
l’espace. Tout est tellement harmonique et ergonomique que tu n demande qu’a passé du virtuel au
réelle a l’instant.
Née dans une zone campagnarde du Cameroun, je grandi
loin de mes parents par la force des choses.
J’ai donc été éduqué par ma grand-mère (un Amour) commerçante et cultivatrice. Alors
j’ai eu une enfance très modeste entre
l’école en semaine, et les champs le weekend.
Ces conditions modestes m’ont permis de forger ma personnalité.
Je fais mes études primaires et secondaires à Batcham à l’ouest Cameroun. De l’école
publique de Batcham ville au lycée de Batcham. J’obtiens mon certificat d’étude
primaire en 2004 en classe de cours moyen première année. J’obtiens ensuite mon
Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), mon probatoire et mon baccalauréat avec
un cursus ordinaire.
En 2012 je suis bachelier. Partagé entre une école de médecine et une
école d’architecture, une révélation me pousse vers la filière Architecture l’institut des beaux Art
de l’université de douala. Discipline
avec laquelle je familiarise très vite.
Ce domaine me permet ainsi
d’exprimer ma passion de créateur. Je découvre en moi jour après
jours des aptitudes que je travaille d’avantage pour affiner aux plaisirs de
mes proches et de ma famille.
Très sociable
depuis le bas Age, Je me fais la plus
part d’amis à travers les activités sportives qui s’effectuaient dans les rues
du quartier notamment le foot. Je suis invité à jouer et danser pour les
associations. j’étais très souvent présent sur les podiums durant les kermesses. En plus d’être membre de
plusieurs clubs, je suis leader (président) du club Unesco de cet établissement durant l’Année
scolaire 2011-2012 et la même année président de mon mouvement religieux Union
chrétien de jeunes gens (UCJG) . Mouvement auquel j’appartenais depuis Une
demi-décennie. Au supérieur j’appartiens à plusieurs associations notamment
l’ACEEBN (l’Association des Elèves et Etudiant Batcham de Nkongsamba).
Avez-vous
des passions ? si oui lesquels ?
OUI j’ai plus d’une passion. Mon métier,
l’architecture, en lui-même est une passion depuis que je l’ai découvert. Cet
attachement est né surtout de ma passion pour la création. Quand je dis
création c’est au sens large du terme que ce soit le design, la peinture, la
music, la programmation, ou l’entreprenariat. L’idée pour moi c’est d’être l’auteur, l’investigateur. Je
suis tout aussi passionné du football de la music et de la danse.
Comment
avez-vous ressenti l’appel à faire ce métier?
Comme un
destin, une révélation. Après le baccalauréat l’architecture était loin d’être
ma priorité. Fallait même déjà savoir ce que c’est que l’architecture de façon claire.
Mais je pense que c’est un rêve que Dieu a mis dans mon cœur. Nous étions faits
pour être ensemble.
Dans
quelles conditions c’est déroulé votre formation (aspect positif /
négatif)?
Un peu
difficile mais comme je le dis toujours c’est la difficulté qui nous forge. Thibaut
Parent disais : «Quand la vie te donne une centaine de raisons de pleurer, montre-lui que tu
as mille raisons de sourire. »
Le
fait le plus marquant c’est la volonté et l’engagement qu’avaient certains de
nos enseignants. On a eu des exemples qui a travers leur engagement nous ont inspirés.
Il y avait une certaine convivialité qui nous a soudés entre camarades de l’époque devenus confrères aujourd’hui. Les échanges avec d’autres domaines
artistiques, dans la même enceinte, ont
été un atout énorme.
Les
moments marquants de votre formation ?
Mon projet
de première année. Grace au directive de mon enseignant de l’époque M. FOUMYOUM
DJI je suis arrivé à un résultat qui
fascinait tout le monde moi y compris et
le prof encore plus. Projet qui avait été présenté devant le recteur de
l’époque lors de sa visite.
Et mon
dernier projet (ma soutenance) une fin
de la plus belle des manières.
Depuis
quand exercez-vous ce métier, et comment étaient les débuts?
Depuis un an à peine !!! C’est
encore les débuts et ce n’est pas du tout facile. Le premier problème aux quel
nous faisons face c’est l’ignorance des populations quant à l’importance et le rôle de l’architecte. Le second
problème celui des préjugé lié à la jeunesse. Quand tu es jeune dans ce domaine
c’est compliqué. Le troisième est la malhonnêteté des clients et des acteurs du
domaine qui nous consultent.
Combien
de projets avez-vous déjà menés (en étude et/ou en réalisation)
Difficile
de compter !! Etant un jeune
Architecte, il s’agit plus des
collaborations avec les ainés qu’une barque mener de toutes pièces par ma
personne. Mais de façon personnelle il
s’agit plus des résidences et j’en dénombre
une dizaine (en étude ou en réalisation).
Comment
trouvez-vous l’architecture de la ville ou vous êtes ?
Il
y ‘a de l’art dans certains œuvres d’autre des masses de béton construites.
Il y ‘ a des œuvres qui se font et
qui sont très intéressant, mais la place de l’architecte a manqué et continu de
manquer dans notre société et le paysage urbain en prend un coup.
L’on
à une tendance à suivre le mouvement moderne sans toutes fois le tropicaliser .Il
faudra surtout produire une architecture
qui nous identifie et qui est lié à notre culture. C’est en faisant cela que
nous pourrons vendre notre culture et notre art aux autres.
Quels
sont les difficultés rencontrées dans l’exercice de votre profession ?
- La jeunesse est un handicape en générale dans le milieu professionnel au Cameroun. Ce mal est un plus aigu dans le milieu de l’architecture.
- L’ignorance du domaine autant par les autorités que les populations. on est appelé de tous les noms (ingénieur, ingénieur en architecture, dessinateur). Le pire c’est quand on limite l’architecture au dessin.
- La complexité de certaines collectivités décentralisées à délivrer les permis de bâtir avec objectivités.
- Beaucoup de malhonnêtes, les clients ont du mal à tenir leurs engagements.
Comment
les surmontez-vous ?
- Le client se fie beaucoup aux apparences alors je me bats à être dans un minimum de décence.
- Tout est dans le travail et la multiplication d’exploits. c’est à travers mes états de services que j’impose le respect à mes employeurs ou mes clients. il faut montrer au client que vous êtes la personne qu’il lui faut à travers vos aptitudes.
Quel est ton plus grand projets ….?
Ma proposition de la stèle de souvenir de
l’accident ferroviaire d’Eseka.
Le concours
avait été lancé par le ministère des Arts et de la culture sur instruction du
président de la république. Il s’agissait de faire un monument pour commémorer
la perte de nos frères lors du triste accident ferroviaire d’eseka .
Le concept était la scène. Un concept qui n a pas laisse le jury indifférent.
Avoir la deuxième place sur le plan
nationale est un prix inestimable. Cela m a permis d’avoir une confiance en ma
personne à me dire je ne suis pas le meilleur mais il y un potentiel réelle qui
est reconnu par les éminents artiste que constituait le jury. Je pense a l
artiste soumegne la princesse Bell, les
présidents des ordres (architecture et ingénieur) l’architecte
yimgain moyo et les professeurs
d’université. J en suis fière de cette reconnaissance sur le plan national et
surtout des acteurs du métier.
Comment
sont vos rapports avec vos confrères ?
Les
relations sont bonnes on collabore
parfois sur des projets quand on trouve la nécessité. Je n’hésite pas à joindre l’un ou l’autre quand j’ai besoin
d’une collaboration ou un service. On se
retrouve aussi de temps à autres autour d’une bière pour échanger ou se détendre.
Avez-vous
un modèle dans le métier ? si oui qui est-ce ? et pourquoi?
Des
modèles Moi j’en ai deux. Oscar Niemeyer et Franck loyd Wright. Le jour où j’arriverais à combiner ces deux architectes
dans mes œuvres, alors je crois que j’aurais délivré l’architecture.
Je
suis un passionné de l’architecture organique du rustique, de la courbe, du naturel et ces deux architecte d’une
manière ou d’une autre s’inscrive aussi dans cette logique.
Qu’est-ce
qui vous inspire et vous motive ?
Tout
ce qui m’entoure m’inspire : ça dépend surtout du projet. Ça peut être la nature, l’histoire, la société, la musique
et bien d’autre.
Ce qui me motive c’est le plaisir que je
procure à la personne à qui j’aménage l’espace. Il m’arrive parfois pendant la
conception d’avoir une soudaine envie d’y être à l’ instant et consommer
l’espace. Tout est tellement harmonique et ergonomique que tu n demande qu’a passé du virtuel au
réelle a l’instant.
Avez-vous
un message à passer à nos lecteurs, ou à nos dirigeants ?
L’architecture
est un métier indispensable pour l’épanouissement d’un peuple et l’édification
d’un paysage urbain. Il est important pour tous acteurs (Architecte,
population, autorités) de mettre la main à la pâte pour que ce métier reprenne
sa place dans le paysage urbain camerounais. Cela commence par la
sensibilisation des populations et des autorités par rapport à la place de ce
métier.
Très cool... Bravo belle initiative
RépondreSupprimerBravo 👏 l'artiste...bonne continuation
RépondreSupprimerCongratulations brother keep the good work, greatness awaits you. Your English is admissible too with little corrections, it will do. Bravo bravo Mr Architect it's been a long journey but there is still a long way to go ahead of us.
RépondreSupprimerTrop cool l'archi...
RépondreSupprimerCourage frangin k le tout puissant te vienne en aide et t'ouvre de tres grandes portes. You are bless
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