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Découvrez l'Etoile montante de cette semaine l'Architecte TIOMELA Joachim Gabin 24ans



Tout ce qui m’entoure m’inspire : ça dépend surtout du projet. Ça peut être  la nature, l’histoire, la société, la musique et bien d’autre.

Ce qui me motive c’est le plaisir que je procure à la personne à qui j’aménage l’espace. Il m’arrive parfois pendant la conception d’avoir une soudaine envie d’y être à l’ instant et consommer l’espace. Tout est tellement harmonique et ergonomique  que tu n demande qu’a passé du virtuel au réelle a l’instant.



Née dans une zone campagnarde du Cameroun, je grandi loin de mes parents par la force des choses.   J’ai donc été éduqué par ma grand-mère  (un Amour) commerçante et cultivatrice. Alors j’ai eu  une enfance très modeste entre l’école en semaine, et les champs le weekend.  Ces conditions modestes m’ont permis de forger ma personnalité.

                Je  fais mes études primaires et secondaires  à Batcham à l’ouest Cameroun. De l’école publique de Batcham ville au lycée de Batcham. J’obtiens mon certificat d’étude primaire en 2004 en classe de cours moyen première année. J’obtiens ensuite mon Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), mon probatoire et mon baccalauréat avec un cursus ordinaire.
En 2012 je suis bachelier.  Partagé entre une école de médecine et une école d’architecture, une révélation me pousse vers la  filière Architecture l’institut des beaux Art de l’université de douala.  Discipline avec laquelle  je familiarise très vite. Ce domaine  me permet ainsi d’exprimer  ma passion  de créateur. Je découvre en moi jour après jours des aptitudes que je travaille d’avantage pour affiner aux plaisirs de mes proches et de ma famille.
                Très sociable depuis le bas Age, Je  me fais la plus part d’amis à travers les activités sportives qui s’effectuaient dans les rues du quartier notamment le foot. Je suis invité à jouer et danser pour les associations. j’étais très souvent présent sur les podiums durant  les kermesses. En plus d’être membre de plusieurs clubs, je suis leader (président)  du club Unesco de cet établissement durant l’Année scolaire 2011-2012 et la même année président de mon mouvement religieux Union chrétien de jeunes gens (UCJG) . Mouvement auquel j’appartenais depuis Une demi-décennie. Au supérieur j’appartiens à plusieurs associations notamment l’ACEEBN (l’Association des Elèves et Etudiant Batcham de Nkongsamba).

Avez-vous des passions ? si oui lesquels ?
OUI j’ai plus d’une passion. Mon métier, l’architecture, en lui-même est une passion depuis que je l’ai découvert. Cet attachement est né surtout de ma passion pour la création. Quand je dis création c’est au sens large du terme que ce soit le design, la peinture, la music, la programmation, ou l’entreprenariat. L’idée pour moi  c’est d’être l’auteur, l’investigateur.   Je suis tout aussi passionné du football de la music et de la danse.
Comment avez-vous ressenti l’appel à faire ce métier?

Comme un destin, une révélation. Après le baccalauréat l’architecture était loin d’être ma priorité. Fallait même déjà savoir ce que c’est que l’architecture de façon claire. Mais je pense que c’est un rêve que Dieu a mis dans mon cœur. Nous étions faits pour être ensemble.
Dans quelles conditions c’est déroulé votre formation (aspect positif / négatif)? 
Un peu difficile mais comme je le dis toujours c’est la difficulté qui nous forge. Thibaut Parent disais : «Quand la vie te donne une centaine de raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons de sourire. »
            Le fait le plus marquant c’est la volonté et l’engagement qu’avaient certains de nos enseignants. On a eu des exemples qui a travers leur engagement nous ont inspirés. Il y avait une certaine convivialité qui nous a soudés entre camarades  de l’époque devenus confrères aujourd’hui.   Les échanges avec d’autres domaines artistiques, dans la même enceinte,  ont été un atout énorme.

Les moments marquants de votre formation ?
Mon projet de première année. Grace au directive de mon enseignant de l’époque M. FOUMYOUM DJI  je suis arrivé à un résultat qui fascinait tout le monde  moi y compris et le prof encore plus. Projet qui avait été présenté devant le recteur de l’époque lors de sa visite.  
Et mon dernier projet (ma soutenance)  une fin de la plus belle des manières.
  
Depuis quand exercez-vous ce métier, et comment étaient les débuts?
Depuis un an à peine !!! C’est encore les débuts et ce n’est pas du tout facile. Le premier problème aux quel nous faisons face c’est l’ignorance des populations quant à l’importance  et le rôle de l’architecte. Le second problème celui des préjugé lié à la  jeunesse. Quand tu es jeune dans ce domaine c’est compliqué. Le troisième est la malhonnêteté des clients et des acteurs du domaine qui nous consultent.
    
Combien de projets avez-vous déjà menés (en étude et/ou en réalisation)
            Difficile de compter !!  Etant un jeune Architecte,  il s’agit plus des collaborations avec les ainés qu’une barque mener de toutes pièces par ma personne. Mais de façon personnelle  il s’agit plus des résidences et j’en  dénombre une dizaine (en étude ou en  réalisation).



Comment trouvez-vous l’architecture de la ville ou vous êtes ?
            Il y ‘a de l’art dans certains œuvres d’autre des masses de béton construites.
Il y ‘ a des œuvres qui se font et qui sont très intéressant, mais la place de l’architecte a manqué et continu de manquer dans notre société et le paysage urbain en prend un coup.
            L’on à une tendance à suivre le mouvement moderne sans toutes fois le tropicaliser .Il faudra surtout  produire une architecture qui nous identifie et qui est lié à notre culture. C’est en faisant cela que nous pourrons vendre notre culture et notre art aux autres.

Quels sont les difficultés rencontrées dans l’exercice de votre profession ?

  • La jeunesse est un handicape en générale dans le milieu professionnel au Cameroun. Ce mal est un plus aigu dans le milieu de l’architecture.

  •  L’ignorance du domaine autant par les autorités que les populations. on est appelé de tous les noms (ingénieur, ingénieur en architecture, dessinateur). Le pire c’est quand on limite l’architecture au dessin.

  • La complexité de certaines collectivités décentralisées à délivrer les permis de bâtir  avec objectivités.

  • Beaucoup de malhonnêtes, les clients ont du mal à tenir leurs engagements.

Comment les surmontez-vous ?

  • Le client se fie beaucoup aux apparences alors je me bats à être dans un minimum de décence.

  • Tout est dans le  travail et la multiplication d’exploits. c’est à travers mes états de services que j’impose le respect à mes employeurs ou mes clients. il faut   montrer au client que vous êtes  la personne qu’il lui faut à travers vos aptitudes.

Quel est ton plus grand projets ….?
            Ma proposition de la stèle de souvenir de l’accident ferroviaire d’Eseka.
            Le concours avait été lancé par le ministère des Arts et de la culture sur instruction du président de la république. Il s’agissait de faire un monument pour commémorer la perte  de nos frères  lors du triste accident ferroviaire d’eseka . Le concept était la scène. Un concept qui n a pas laisse le jury indifférent.
Avoir la deuxième place sur le plan nationale est un prix inestimable. Cela m a permis d’avoir une confiance en ma personne à me dire je ne suis pas le meilleur mais il y un potentiel réelle qui est reconnu par les éminents artiste que constituait le jury. Je pense a l artiste  soumegne la princesse Bell, les présidents des ordres (architecture et ingénieur) l’architecte yimgain moyo  et les professeurs d’université. J en suis fière de cette reconnaissance sur le plan national et surtout des acteurs du métier.  


Comment sont vos rapports avec vos confrères ?
            Les relations sont bonnes on  collabore parfois sur des projets quand on trouve la nécessité. Je n’hésite pas à  joindre l’un ou l’autre quand j’ai besoin d’une collaboration ou un  service. On se retrouve aussi de temps à autres autour d’une bière pour  échanger ou se détendre.
Avez-vous un modèle dans le métier ? si oui qui est-ce ?  et pourquoi?
            Des modèles Moi j’en ai deux. Oscar Niemeyer et Franck loyd Wright. Le jour où  j’arriverais à combiner ces deux architectes dans mes œuvres, alors je crois que j’aurais délivré l’architecture.
            Je suis un passionné de l’architecture organique du rustique, de la courbe,  du naturel et ces deux architecte d’une manière ou d’une autre s’inscrive aussi dans cette logique.
Qu’est-ce qui vous inspire et vous motive ?
            Tout ce qui m’entoure m’inspire : ça dépend surtout du projet. Ça peut être  la nature, l’histoire, la société, la musique et bien d’autre.
Ce qui me motive c’est le plaisir que je procure à la personne à qui j’aménage l’espace. Il m’arrive parfois pendant la conception d’avoir une soudaine envie d’y être à l’ instant et consommer l’espace. Tout est tellement harmonique et ergonomique  que tu n demande qu’a passé du virtuel au réelle a l’instant. 




Avez-vous un message à passer à nos lecteurs, ou à nos dirigeants ?
            L’architecture est un métier indispensable pour l’épanouissement d’un peuple et l’édification d’un paysage urbain. Il est important pour tous acteurs (Architecte, population, autorités) de mettre la main à la pâte pour que ce métier reprenne sa place dans le paysage urbain camerounais. Cela commence par la sensibilisation des populations et des autorités par rapport à la place de ce métier.


     

 

Commentaires

  1. Très cool... Bravo belle initiative

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  2. Bravo 👏 l'artiste...bonne continuation

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  3. Congratulations brother keep the good work, greatness awaits you. Your English is admissible too with little corrections, it will do. Bravo bravo Mr Architect it's been a long journey but there is still a long way to go ahead of us.

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  4. Courage frangin k le tout puissant te vienne en aide et t'ouvre de tres grandes portes. You are bless

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